AUTOBIOGRAPHIE

 

Je m'appelle Ndéye Rokhaya Diop et je suis née en Janvier 1985.

Je suis  compositrice auteure et interprète. 

Mon nom de scène est Agsila, Agsil voulant dire bienvenu en wolof.

 

Je suis née dans une famille chrétienne - musulmane ou la rigueur était une règle entre un père linguiste, mathématicien et une mère styliste et dévouée à ses enfants. J'ai eu une enfance comblée et cadrée. 

 

Nous avons découvert la musique avec mes sœurs dans l'église protestante où nous avons appris à chanter très tôt le gospel et nous avons crée le groupe FIAT LUX.  

Nous avons été découvertes dans la plus grande émission de téléréalité musicale du Sénégal, le concours " super stars " mais j’abandonnais pour me consacrer à mes études. 

 

Première de mon lycée, j’obtenais mon bac littéraire avec mention et poursuivais à l’Université Gaston Berger de Saint Louis de 2004 à 2008.

En 2008 je retournai à Dakar et je validais une soutenance sur l'archéologie et le développement touristique au Sénégal. 

 

Mais après plusieurs expériences dans le domaine professionnel privé je décidais de me consacrer à ma passion; je m'inscrivis dans un programme de l'orchestre national du Sénégal où j'ai apris la composition, le chant et la guitare.

 

Le  08 mars 2016, pour La journée Internationale des Droits de la Femme je présentais en concert mon premier album (4titres) « Agsila femme d’Afrique » à l'Institut Français de Dakar.

En 2017 je sortais mon album « Soupirs » à Paris, et en 2019 « Tegtal ».

 

Depuis 6 ans je suis installée à Yenne au sud de Dakar, au BAAT (Bureau Africain des Arts et Techniques) pour me consacrer à la recherche musicale et à la création visuelle.

 

Je prépare actuellement mon troisième album « Bët set na »

 

 

 

 

 

 

 

 

Biographie

 

Agsila, auteur, compositrice et interprète, passionnée de musique depuis l’enfance, écrivait déjà et chantait dans des chorales dès l’âge de sept ans.  

Dans sa famille, installée dans le quartier de Pikine à Dakar, puis dans la région rurale de Malika, cette passion était vue avec bienveillance, même si  ses parents attachaient une grande importance à ses études.  Son père, professeur de mathématique, amateur de musique classique, qui avait autrefois, à l’école, gagné des concours de chant, l’encouragea quand elle voulu s’y consacrer pleinement. Sa mère, issue d’une famille de créatures, qui a sans doute inspirée Agsila pour dessiner elle-même ses tenues de scènes,  la comprise. Agsila n’aura donc pas de mal à leur faire accepter que son destin n’est pas tracé par son bac littéraire, ses  études de droit à l’université Gaston Berger  et sa licence en gestion touristique.  

Elle sait que sa voie sera musicale. Agsila, pourtant est assez réservée, crée en 2009, avec ses deux soeurs jumelles, le groupe Fiat lux. Elles chantent du gospel dans les chorales. Quand le groupe se sépare, en 2012,  ses sœurs se consacrant à leurs études, puis à leurs métiers. 

Agsila entre dans l’Orchestre National du Sénégal pour y suivre une formation, qu’elle renforce avec des cours au centre culturel Douta Seck. Elle y prend des cours de guitare et de chant. « Je compose à la guitare en m’inspirant de toutes les harmonies d’Afrique. La guitare est aussi une source d’inspiration pour moi. Cet instrument me représente le plus au niveau psychique ». Elle n’a de cesse d’écrire des chansons, affirmant sa démarche.

Agsila, qui écrit, inlassablement, sans concession, beaucoup, a choisit cette voie appeler en chantant à plus d’humanité et à l’unité.  « J’ai décidé de poursuivre une carrière solo pour m’exprimer librement, avec des paroles plus sociétales. Je m’inspire de toutes les scènes de la vie, mais aussi des bruits environnants, mes rencontres, et je transcris ma philosophie de la vie. » (cf African diva par Sasha Gankin – BBC). 

Agsila s’est d’abord fait un nom en jouant dans la rue, pour tous,  ce qui est très rare au Sénégal, puis avec son spectacle Agsila Femme d’Afrique.  La condition féminine est un thème récurent dans ses chansons.  « La femme est le pilier de la société et pourtant elle n’a plus la place qu’il faut. C’est de là que viennent beaucoup de crises sociales. Nous venons pourtant d’une société matriarcale ou la femme était respectée ».  Même si elle dit que « le féminisme est un extrémisme qui permet de rétablir un équilibre », elle n’hésite pas à s’engager fermement contre les violences faites aux femmes, sous toutes leur formes, et dans plusieurs langues. 

Ne soyez pas surpris de l’entendre chanter en lingala… «  Je chante dans plusieurs langues africaines, peule, lingala, bulu, zoulou, et bien entendu wolof car je rêve que l’Afrique s’unisse non pas en comptant sur la politique uniquement, mais à travers la culture et l’art ».

 

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